PÔLE IMMOBILIER – GJG
Etroitement liée à l’activité du pôle Bâtiments & BTP, l’activité du pôle immobilier suit depuis plusieurs années une croissance en pleine mutation. Le manque de logements chroniques dans les territoires d’outre-mer, et particulièrement en Guadeloupe préoccupe au plus haut point les autorités qui ont mis en place des plans de construction et de rénovation afin de loger des ménages dont la demande est en constante hausse. Au-delà de cette augmentation, les ménages dits à faible revenus, susceptibles de pouvoir bénéficier de logements sociaux a littéralement explosé ces dernières années alors qu’en parallèle, on estime aujourd’hui à plus de 30.000 le nombre de logements insalubres.
LES CHIFFRES
Avec plus de 35.000 logements sociaux soit un peu plus de 21% des résidences principales, la Guadeloupe se place en 5ème position dans le classement des régions en termes de taux de logements sociaux. La réalité est encore plus préoccupante puisque l’on estime à 75%, le nombre de ménages guadeloupéens qui pourraient prétendre à un logement locatif social.
D’après un rapport de l’INSEE daté de 2017 et exposant une situation au 1er Janvier 2016, le taux de 20% de logements sociaux, et de 25% dans certaines communes, fixé par l’article 55 de la loi 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, présenterait des disparités gigantesques d’une commune à une autre. Pour exemple, les plus de 51% de logements sociaux au Cap Excellence, contre seulement 6% et 10% respectivement à la Riviera du Levant et au Nord Grande Terre. En additionnant les logements sociaux dans les régions qui ne respectent pas cette règle des 20%, le déficit cumulé serait de 8.200 logements sociaux manquants. L’étude rajoute que la création de 1.880 nouveaux logements sociaux annuels, pendant 10 ans, seraient nécessaires pour équilibrer ce manque.
Il est important d’associer la dynamique démographique à cette demande croissante, car quoique la Guadeloupe présente un taux de naissances soutenu, le déficit migratoire vient contrebalancer cette dynamique pour finalement montrer, depuis 2006, une augmentation très limitée d’à peine 0,1% annuel de la population. L’augmentation de la demande de logements est exclusivement liée au desserrement des ménages qui en 30 ans sont passés de 3,8 personnes à 2,3 personnes en moyenne.
LES ENJEUX
La jeunesse relative du parc locatif guadeloupéen liée à l’effort soutenu de construction de logements neufs, ont apporté un certain confort matériel aux ménages. En effet, plus de 50% des résidences principales construites depuis 2006 ne présentent plus de défauts de construction contre 22% seulement pour les constructions datées d’avant 1975. Inutile de regarder ces chiffres à la loupe pour comprendre que le parc locatif est vieillissant, et que certaines constructions ont atteint un point de détérioration de non-retour, où, face à un risque sismique permanent, seule une démolition suivie d’une reconstruction est envisageable. Dans certains quartiers particulièrement défavorisés, cette rénovation urbaine prend le visage d’une lutte active contre la pauvreté et l’exclusion. Les enjeux sont tels qu’ils imposent une amélioration du cadre de vie à une population d’une part vieillissante, et d’autre part désœuvrée où délinquance et insécurité semblent être les seuls gagnants de cette situation.
Le pari de cette rénovation ne s’arrête pas là et intègre une dimension de mixité sociale qui à terme permettra aux personnes âgées, aux ménages modestes ainsi qu’aux étudiants de réinventer des vies de quartier dans des constructions neuves où les aménagements extérieurs auront autant d’importance que la qualité des logements locatifs. Ainsi, la rénovation des logements, et lorsque trop vétustes leur reconstruction, va de pair avec l’aménagement d’espaces publics ainsi que la construction de surfaces commerciales pour permettre à ces quartiers défavorisés de regagner de l’attractivité aux yeux des populations.
FOCUS GJG
L’activité immobilière du Groupe Jacques Gaddarkhan se répartit en deux secteurs. D’un côté la promotion immobilière, qui correspond à la demande des particuliers et représente 20% de l’activité, et pour les 80% restant, la construction de bureaux et leur mise à disposition aux organismes publics par le biais de bail. Ce sont le conseil régional et le conseil départemental qui sont à l’origine des demandes publiques.
Les programmes ainsi construits font l’objet de vente en VEFA (Vente en l’Etat Futur Achèvement), ou de programme de location.
De nombreux primo accédant à la propriété font le choix de la VEFA. Cette formule gagnante, qui consiste à acheter sur plan ou en cours d’achèvement un bien immobilier, garantie aux futurs propriétaires d’acheter un logement neuf respectant les normes en vigueur, tout en permettant, la plupart du temps de pouvoir personnaliser son logement. Déplacer une cloison, supprimer une chambre pour agrandir un salon ou encore choisir une douche plutôt qu’une baignoire sont, en fonction des conditions particulières des programmes de construction, autant de possibilités à travers la VEFA. Au-delà de ces considérations matérielles, le paiement est également sécurisé à travers un paiement échelonné en fonction de l’avancement des travaux.
Les programmes immobiliers proposés par GJG respectent toutes les normes de sécurité ainsi que les normes HQE (Hautes Qualité Environnementales) en vigueur.