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Impact Covid-19 sur les importations alimentaires en Guadeloupe et aux Caraïbes

Categories: Actualités

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Pôle Santé - GJG

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La pandémie et les perturbations du commerce mondial ont mis en évidence la vulnérabilité croissante des îles des Caraïbes en matière d’importation de produits alimentaires. Chaque année, les Caraïbes importent des produits alimentaires d’une valeur de près de 4,5 milliards d’euros pour assurer leur sécurité alimentaire.

L’incidence économique des restrictions sanitaires

Durant la pandémie, les fermetures successives des frontières internationales pour enrayer la propagation du COVID-19 a eu pour conséquence de restreindre l’accès à ces produits alimentaires importés qui constituent plus de 80 % du système alimentaire de la région.
Une enquête sur les ménages commandée par les gouvernements des Caraïbes en avril 2020 pour étudier l’impact de la pandémie sur la sécurité alimentaire régionale a révélé que les fermetures des frontières mondiales ont accru les obstacles à la sécurité alimentaire en augmentant les prix des aliments et en diminuant les niveaux de revenu et d’emploi. Les données de l’enquête ont également révélé que plus de la moitié des personnes interrogées ont subi une perte de revenu ou d’emploi. Cette perte sèche fut d’autant plus catastrophique que certains ménages se situaient déjà avant la crise considérés comme des ménages à très faibles revenus parfois en situation précaire, situation que la pandémie mondiale n’a fait qu’aggraver.

augmentation des prix alimentaires

L’impact des fermetures de frontières internationales sur la sécurité alimentaire

Le tourisme soutient un pourcentage important de l’activité économique dans les Caraïbes. Malgré un assouplissement très récent des restrictions sanitaires, la fermeture des frontières internationales, qui a entraîné l’arrêt quasi total des transports aériens et des croisières pour enrayer la propagation de la Covid-19, a porté un coup catastrophique à l’industrie touristique des Caraïbes. Ce constat est bien entendu le même à travers le globe, et tous les tours opérateurs, agences de voyages, compagnies aériennes, et pays/localisations qui dépendaient fortement du tourisme ont été les particulièrement touchés.

Des difficultés croissantes au fil des mois

Le déclin du tourisme a entraîné un manque à gagner pour de nombreux secteurs, baisse des dépenses des touristes, des fermetures d’hôtels et de services touristiques associés, ainsi que des pertes d’emploi pour les habitants des Caraïbes. Ces résultats se sont traduits par une augmentation des niveaux d’endettement, de chômage et de stress psychologique, affectant de manière disproportionnée les populations vulnérables des Caraïbes.
Tous ces facteurs ont rendu de nombreux résidents anxieux quant à leur capacité à assurer leur sécurité alimentaire, car sans argent, et face à une situation qui dure depuis bien trop longtemps, l’optimisme s’est réduit à peau de chagrin.

La spirale économique descendante

La spirale de croissance négative dans des secteurs économiques vitaux comme le tourisme a incité les États des Caraïbes à se tourner vers des institutions internationales de développement telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir des prêts d’urgence pendant la pandémie.

Le problème croissant de la dette

Alors que la pandémie a perturbé la croissance du tourisme, les niveaux extrêmes de la dette extérieure des États des Caraïbes augmentent. Et les gouvernements sont de plus en plus responsables des résultats sociaux tels que la sécurité alimentaire.
Au cours des 12 derniers mois, le FMI a fourni plus d’un milliard de dollars américains aux pays des Caraïbes.
Par rapport aux recettes annuelles en devises d’une économie insulaire florissante, un milliard de dollars de prêts d’urgence semble insignifiant. Cependant, rien que pour payer les intérêts de la dette extérieure accumulée sur les prêts d’urgence offerts par des institutions de développement comme le FMI, certains États insulaires des Caraïbes consacrent jusqu’à 54 % de leur budget annuel au service de la dette extérieure.
De petites îles, comme les Bahamas, dépensent jusqu’à 1 million de dollars par semaine pour des programmes d’aide alimentaire – tout en augmentant le soutien financier aux dépenses de santé pour les tests Covid-19, les traitements, les vaccinations, la surveillance et les équipements de protection. Devant une situation économique déjà tendue et des systèmes de santé parfois déficients, les Caraïbes doivent faire face à une crise économique majeure dans leur secteur le plus florissant jusque-là : le tourisme, qui rappelons-le représente pour ces îles entre 50 et 90% du PIB et des emplois.

diminution du nombre de touristes

La sécurité alimentaire dans l’économie post-Covid-19

En avril 2020, le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a lancé un appel aux instituts internationaux de développement, comme le FMI, pour qu’ils adoptent des approches de développement alternatives, a-t-il déclaré que l’allègement de la dette permettrait aux États des Caraïbes de mieux réagir aux crises mondiales. Moins de dettes signifie que les gouvernements peuvent augmenter les dépenses dans les services sociaux qui amélioreraient les conditions économiques pour assurer la sécurité alimentaire.
Pour assurer la sécurité alimentaire des Caraïbes, il faut que le FMI et d’autres organismes de développement reconnaissent la situation d’endettement des États insulaires des Caraïbes et incluent la région dans les considérations relatives à l’allégement de la dette des autres pays en développement.
Autosuffisance énergétique et alimentaire en Guadeloupe sont des maitres mots pour Mr Jacques Gaddarkhan, Président fondateur du Groupe GJG, qui à travers des cultures biologiques éco-responsables et des fermes éoliennes prouve si il en est besoin son attachement aux îles de la Caraïbes en général et à la Guadeloupe en particulier.

Groupe Jacques Gaddarkhan

GJG est issu du métier du BTP. Fondé il y a 25 ans et basé en Guadeloupe, le groupe possède aujourd’hui différentes sociétés qui ont toutes pour ADN commun cette brique de bâtisseurs dont la volonté est de préserver les emplois du groupe tout en favorisant le développement durable à travers des pratiques qui s’inscrivent dans la durée. Mr Jacques Gaddarkhan, le président fondateur de GJG, souhaite garder une homogénéité au sein de son groupe et ne cache pas sa vision de vouloir bâtir l’avenir des plus jeunes tout en protégeant les aînés.

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