La région des Caraïbes est très diversifiée. Les pays diffèrent en termes de langues et de dialectes, de coutumes, de nourriture, de religions et d’autres traditions qui peuvent être attribuées à la diversité des peuples, de l’histoire, des migrations, de la culture et de la géographie de la région. En termes de structure économique, les disparités sont également énormes d’un pays à l’autre, certains ont leur économie basée sur les secteurs primaires et voient donc leurs richesses toutes relatives fluctuer au gré des hausses ou baisses des matières premières et des cours internationaux tandis que d’autres, ont une économie majoritairement basée sur des secteurs à valeur ajoutée.
Les produits de bases qui constituent plus de 50% de l’économie de certains de ces pays sont bien entendu vitaux à leur équilibre, mais la volatilité des marchés rend cet équilibre incertain sinon précaire.
Associer une partie de son économie à des services, comme le tourisme, a été pour certains pays des Caraïbes une réponse gagnante qui a permis de développer une part importante de leur économie. Pour autant, depuis fin 2019, les 2 dernières années, ont été extrêmement difficiles en terme économique. Tous les secteurs, et en particulier les secteurs liés au tourisme, ont globalement été impactés par la crise sanitaire et la pandémie de la Covid-19, et à ce jour, mi 2022, les indicateurs sont loin d’être tous passés au vert.
Ainsi, les pays fortement tributaires du tourisme ont vu leur économie stagner, voire diminuer ces 2 dernières années et des secteurs entiers liés au tourisme ont dû se réinventer pour subsister.
Impact de la Covid-19 sur l’économie de la Guadeloupe
Les économistes ont estimé que sur l’année 2020, la crise sanitaire a fait reculer l’économie générale de la Guadeloupe de 20%. Ce recul étant essentiellement lié aux confinements successifs imposés à la population, il a conduit à une baisse du PIB estimée à 3 points. La moitié de ce recul est directement liée à la diminution de la consommation des ménages. Cette baisse, a fait suite à une année 2019 déjà en baisse par rapport à 2018 (le PIB de l’île est passé de 2.2% en 2018 à +0.6% en 2019). Cependant, malgré une perte de chiffre d’affaires de plus de 13% annoncés dans l’industrie et par les chefs d’entreprises interrogés, l’emploi est resté quasi stable sur l’année. GJG est fier d’annoncer que sur l’année, le Groupe Jacques Gaddarkhan a su préserver les emplois de tous ses salariés.
Les ménages ont vu leur consommation diminuer et en parallèle, les emprunts bancaires ont vu leur nombre croitre de plus de 10%, grâce en outre à l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE). Tout au long de l’année 2021, la levée progressive des mesures de restrictions sanitaires, la fin des confinements, et la reprise certes lente du tourisme a vu l’économie de l’île rattraper en fin d’année une situation économique, bien qu’encore très difficile, en particulier pour les acteurs du tourisme de l’évènementiel et de la nuit, comparable à celle de fin 2019.
Zoom sur l’économie Guadeloupe fleuron des Antilles françaises
La Guadeloupe forme avec la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint Martin les Antilles françaises. Située dans l’est de l’arc Caraïbe, la Guadeloupe se trouve à environ 6.800 km de l’hexagone et à 2.200 km de la Floride. L’économie de la Guadeloupe est encore aujourd’hui fortement centrée sur son agriculture, en particulier la culture bananière, mais également la canne à sucre. Plus de 80% de la culture de la canne à sucre est orientée vers la filière sucrière. La mélasse issue de cette production sucrière a une seconde vie auprès des usines de fabrication du rhum traditionnel. En parallèle, moins de 20% de la culture de la canne à sucre a pour finalité la fabrication de rhum agricole.
D’autres filières telles que l’agriculture, l’agroalimentaire, la pèche ou encore le tourisme sont encore très présentes sur l’île, et restent des filières traditionnelles porteuses.
Toutefois, des secteurs émergents sont en pleine croissance et sont porteurs de beaucoup d’espoir d’une croissance pérenne pour les décennies à venir. Ainsi, le secteur des énergies renouvelables, telles que les fermes éoliennes dans lesquelles GJG a investi ces dernières années et où il a acquis une réelle expertise. Le secteur de l’énergie éolienne prend tout son sens en secteur tropical, où les bordures du littoral sont des endroits propices à de telles installations, bien qu’une expertise particulière soit nécessaire devant des climats parfois durs, et où les cyclones ne sont pas rares.
Autre secteur en pleine croissance, l’aide à la personne. Nous touchons là un secteur cher à la volonté du Président Jacques Gaddarkhan d’honorer à travers des centres d’accueil de qualité, la génération des anciens, qui comme il le répète souvent, ont tant apporté à l’île. Ainsi l’EHPAD L’Oasis de Bois Jolan est un centre d’accueil de jour et de nuit en parfait accord avec cette volonté de redonner à nos anciens leur entière dignité, et où, ils peuvent évoluer en toute sécurité.
Le secteur du BTP n’est pas en reste et si la construction en milieu tropical est tout un art qui répond à ses propres exigences, GJG en est devenu l’un des maitres d’œuvre, avec entre autres la finalisation prochaine de la construction du nouveau CHU de Guadeloupe, chef-d’œuvre architectural qui allie modernité et esthétique et qui surtout répond à toutes les exigences environnementales de l’île.
Sources :
https://www.cerom-outremer.fr/guadeloupe/
https://www.iedom.fr/guadeloupe/
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_Guadeloupe
