Le Groupe Jacques Gaddarkhan qui a obtenu en co-traitance avec l’entreprise Italienne Pizzarotti le marché de la construction du nouveau CHU à Perrin aux Abymes a fait l’objet d’un contrôle contre de travail illégal le 9 mars 2020.
Malgré l’ampleur du dispositif mis en œuvre pour ce contrôle, aucune infraction n’a été relevé par les inspecteurs de police sur le chantier.
En effet le projet de construction est titanesque, il concerne la construction du nouvel hôpital universitaire de Pointe-à-Pitre dans la municipalité d’Abymes en Guadeloupe – France.
Il s’agit d’un complexe de bâtiments qui accueillera 618 lits sur une surface totale de 77 615 m2.
L’opération lancée par les comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF) a été mené conjointement par la Direction de la Police aux Frontières, l’Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales ainsi que la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, du travail et de l’emploi).
Plus de 60 agents des différents services de la police nationale (Sûreté Départementale, GIR, Gendarmerie nationale, Police aux Frontières et Compagnie Départementale d’Intervention) ont fait irruption dans la matinée sur le site du chantier afin de contrôler le chantier.
Le site de construction a été bouclé pendant toute la durée du contrôle afin de contrôler des centaines d’employés de plusieurs corps de métier du BTP.
L’objectif de ce contrôle était de lutter contre le travail illégal et dissimulé sur un projet de construction jugé titanesque par les autorités.
Sur la page Facebook de la Police nationale de la Guadeloupe, une communication post contrôle a été faite : « Plus de 350 ouvriers ont été contrôlés sur le site pour tous corps de métiers confondus. Sur place, la police nationale n’a dressé aucun procès-verbal. Aucune situation irrégulière n’a été relevée. »
Alors que la première pierre a été posée par Emmanuel Macron, fin septembre 2018 et que la livraison du est prévue fin 2022, le chantier du nouveau CHU doit répondre à plusieurs contraintes et spécificités de la région.
Tout d’abord, le CHU devra répondre à l’objectif d’un recrutement local afin de favoriser l’économie de l’archipel. Le CHU devra également offrir un niveau de technicité médicale élevée et favoriser l’accès aux soins des patients. Enfin la construction doit répondre aux normes parasismiques de l’Eurocode 8 pour sécuriser la structure et assurer la sécurité, la continuité des soins en cas de sinistre.
Les travaux du CHU de Guadeloupe avancent malgré le confinement
Les travaux du nouveau CHU de Guadeloupe devraient s’achever en 2022 et le CHU devrait être en service en 2023. Le Groupe Jacques Gaddarkhan et l’entreprise Pizzarotti toutes deux impliquées dans le projet s’engagent à achever les travaux dans ces délais. Pendant la période de confinement, les entrepreneurs, les architectes, les ingénieurs et les entreprises de construction étaient toujours mobilisés pour assurer la continuité du projet.
Le directeur général adjoint du CHU, a déclaré: « Le chantier n’a pas vraiment été à l’arrêt pendant le confinement, assure Cédric Zolezzi, directeur général adjoint du CHU, en charge de la reconstruction. Environ soixante personnes ont continué à travailler, souvent à distance, pour poursuivre les mises aux points techniques pour la construction et préparer la reprise des travaux pour un redémarrage sur le site, dans les meilleures conditions sanitaires. Depuis lundi 11 mai, 165 ouvriers sont de retour sur le chantier. Ils seront prochainement à plus de 300. Ensuite, il y aura une montée en puissante d’ici la fin de l’année, avec l’arrivée de nouveaux corps de métier. »
Des mesures complémentaires ont été mises en œuvre sur le chantier pour éviter toute propagation du COVD-19 au personnel. Des masques ont été distribués au personnel et des points d’eau pour se laver les mains ont été installés afin de respecter les règles sanitaires.
Partager cet article :